Yvonne, princesse de Bourgogne

Yvonne, princesse de Bourgogne

De Witold Gombrowicz
Mise en scène Jean-Michel d’Hoop

1er Prix du Jeune Théâtre de la Cocof 93
Prix du Théâtre « Meilleur Spectacle »

Spectacle créé en 1993 à l’ancienne école vétérinaire d’Anderlecht (« Les Vétés »).


Dans un « petit royaume « , ils inventent des jeux pour tuer l’ennui. Ils ? Qui sont-ils ces gens qui réinventent le théâtre juste pour passer le temps ?
 Des hommes et des femmes « prisonniers « , subissant leur propre existence comme quelque chose de douloureux et prêts à tout pour oublier un instant l’inacceptable condition de l’être humain.
Prêts à tout, ça veut dire prêts à devenir quelqu’un d’autre, à porter un masque, à jouer un personnage, à jouer le rôle que les autres voudraient qu’ils jouent, ou à surprendre l’autre en sortant de son rôle, en s’écartant de sa fonction.
Tout irait à merveille dans le meilleur des mondes s’il n’arrivait l’autre, l’autre c’est l’élément perturbateur, le catalyseur, c’est Yvonne : « Vous savez, quand on vous voit, il vous vient des envies… Des envies de se servir de vous… »

Distribution

Avec Isabelle puissant, Urteza Da Fonseca, Laurence Warin, Francesco Mormino, Philippe Résimont, Fabrice Rodriguez, Gaëtan Lejeune, Bruno Marin. Scénographie Marcos Vinals Bassols. Eclairages Colin Legras.

Un spectacle de Point Zéro en coproduction avec le Centre Culturel d’Anderlecht.
Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service du Théâtre.

Ce qu’on en dit dans la presse …

Point Zéro part jouer pour les réfugiés en Croatie

Avril, au coeur de la guerre sauvage. Envoyé en ex-Yougoslavie pour une série de reportages sur l’action de Causes communes, Olivier Blin rencontre à Split un prof d’université, Ale Poljarevic, logisticien de l’association. Ale lui raconte son envie de dépasser la satisfaction des premières nécessités et d’offrir aux réfugiés des spectacles et divertissements. Afin de combattre l’inaction et le désespoir, d’empêcher le développement de la petite délinquance et l’éclosion de la mafia.

L’idée germe dans la tête d’Olivier Blin, qui, à son retour, en parle à Jean-Michel D’Hoop en train de préparer avec ses comédiens la création d’«Yvonne, princesse de Bourgogne», montée dans l’ancienne clinique des grands animaux d’Anderlecht.

Comme un seul homme, la troupe répond oui, enthousiasmée par l’idée de remettre en question le spectacle et de le présenter à un public traversé par d’autres détresses et d’autres désirs. Le théâtre, confie Jean-Michel D’Hoop, est un art du présent, de l’instantané, de l’immédiat, un maintenant ou jamais. Accepter de jouer «Yvonne, princesse de Bourgogne» en ex-Yougoslavie, c’est donner une dimension supplémentaire aux différents thèmes abordés dans la pièce, accepter de revoir nos choix dramaturgiques (…).

Soutenue financièrement par Causes communes, la compagnie Point Zéro part lundi pour Split et présentera la pièce du 28 juillet au 3 août dans les camps de réfugiés de la banlieue de Split, à Omis, Stobrech, Solin, Kastella et sur l’île d’Obodjian, dans un amphitéâtre romain (…). Se voulant tout sauf un coup dans l’eau, cette initiative espère se répéter à l’avenir et envoyer un convoi de spectacle et divertissement tous les trois ou six mois. Il ne reste plus aux sponsors et artistes qu’à répondre présent à l’appel.

Christelle Prouvost – Le Soir

«Yvonne, princesse de bourgogne» aimer l’autre, par défaut, dans l’arène à bestiaux

Au milieu de la salle carrelée de jaune pâle, deux engins de bois et de fer, qui servaient jadis à l’observation médicale des bêtes, trônent lugubrement. Tandis que les comédiens jouent aux dés ou devisent dans un divan posé à même le sol en briques, le public traverse la salle pour s’asseoir dans des boxes à bestiaux. Tels des témoins, les spectateurs vont assister au délirant procès que Witold Gombrowicz intente à notre affligeant besoin de nous conformer aux pensées étroites des autres (…).

La compagnie Point Zéro s’en est donné à cœur joie pour conter cet étrange besoin de rire de l’autre, l’inséparable regret qui en découle et l’irrésistible envie de recommencer qui ressurgit perversement.

Pour sa mise en scène, Jean-Michel D’Hoop a préféré faire tourner les comédiens derrière les rôles. Jubilatoire, l’idée prend encore plus de sens et de sel lorsqu’il s’agit d’Yvonne. Yvonne, qui peut prendre le visage de tout le monde; chacun pouvant être un jour le bouc émissaire de quelques autres. Pour interchanger les rôles, l’astucieuse scénographie de Marcos Vinals Bassols a imaginé des cabines pour chacun des personnages où les acteurs, entre les actes, bondissent pour se déguiser (l’un des très beaux moments du spectacle).

(…) Intelligent, émouvant et férocement drôle, le spectacle de Point Zéro témoigne de l’appétit qui bouillonne dans la chair de toute la troupe. Alors, laissez-vous mordre!

Christelle Prouvost – Le Soir

 

Jean-Michel d’Hoop, direction artistique
jean-michel@pointzero.be

Nathalie Kamoun, direction de production
nathalie@pointzero.be

Tel +32 (0)2 608 74 89
Rue du labeur 1 - 1070 Bruxelles

Responsable technique
Loïc Le Foll
llf.loic@gmail.com

L’accès se fait par la rue du Labeur 1 - 1070 Anderlecht.
Bus: ligne 78 (arrêt Labeur), ligne 49 (arrêt Ile Sainte-helene). 
Sonnette Point Zéro.

 
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